Taina Bofferding au Conseil de l'Europe et à la Cour européenne des droits de l'Homme à Strasbourg

Taina Bofferding a rencontré Dunja Mijatovic, commissaire aux droits de l'Homme du Conseil de l'Europe, pour discuter de la situation des droits de l'Homme en Europe durant et après la crise liée à la COVID-19. La commissaire a notamment évoqué la montée des cas de violences à l'égard des filles et des femmes et a souligné, dans ce contexte, le rôle-clé joué par la convention d'Istanbul du Conseil de l'Europe. Les deux interlocutrices se sont accordées sur l'importance de mettre les jeunes au centre des efforts de prévention et de sensibilisation, surtout dans le domaine de l'éducation sexuelle et affective.

"Je suis de près les travaux du Conseil de l'Europe qui représentent pour moi un repère inestimable quand il s'agit de concevoir nos politiques de lutte pour les droits humains, et pour les droits des femmes en particulier. Dans ce contexte, c'est surtout la convention d'Istanbul qui a incité le gouvernement luxembourgeois à intensifier ses efforts d'ores et déjà substantiels pour protéger les filles et les femmes contre les différentes formes de violence", a déclaré Taina Bofferding.

La ministre de l'Égalité entre les femmes et les hommes a également été reçue par une délégation de la Cour européenne des droits de l'Homme, menée par Lado Chanturia, membre représentant la Géorgie. Taina Bofferding s'est renseignée sur les dossiers traités et tranchés par la Cour relatifs à la thématique de l'égalité de genre et sur le ratio entre femmes et hommes parmi les juges et au niveau du personnel affecté au greffe.

Dans ce contexte, la ministre a salué que "la Convention européenne des droits de l'Homme est l'instrument juridique international par excellence pour protéger les droits humains et les libertés fondamentales en permettant un contrôle judiciaire du respect de ces droits individuels".

Finalement, Taina Bofferding a présenté aux membres de la commission de l'Égalité de genre du Conseil de l'Europe le bilan de la campagne d'information et de sensibilisation intitulée "Sexismus: Erkenn et. Schwätz et un. Stopp et!" lancée le 23 novembre 2022 au Luxembourg.

Pour la réalisation de cette campagne, le ministère de l'Égalité entre les femmes et les hommes s'est servi des outils mis à disposition par la campagne "Campagne Sexisme: Vois-le, Dis-le, Stoppons-le!" du Conseil de l'Europe pour les adapter au contexte luxembourgeois. La campagne a eu comme objectifs de fournir une définition du sexisme, de montrer ses différentes facettes et d'inciter à des changements de comportement.

Taina Bofferding a souligné que "le sexisme crée un environnement hostile et intimidant, dans lequel une personne victime de sexisme ne peut plus être elle-même. Ces actes ne sont pas innocents, mais sont lancés de manière ciblée pour rendre une personne inférieure en raison de son genre. Voilà pourquoi, il importe que nous combattions le sexisme dans toutes ces formes et ce dès le plus jeune âge".

Communiqué par le ministère de l'Égalité entre les femmes et les hommes