Françoise Hetto-Gaasch à la 54e session de la Commission de la condition de la femme (CSW) des Nations Unies

En date du 2 mars 2010, Madame Françoise Hetto-Gaasch, ministre de l’Égalité des chances, s’est adressée à l’Assemblée plénière de la Commission de la condition de la femme. Elle a notamment rappelé l’engagement du gouvernement luxembourgeois en faveur d’une égalité de droit et de fait des femmes et des hommes.

En marge de la réunion, la ministre a rencontré Rachel Mayanja, conseillère spéciale de l’ONU pour la parité entre les sexes et la promotion de la femme.

L’échange de vues a porté entre autres sur le champ d’action de la nouvelle entité composite que l’ONU envisage de mettre en place. Madame Mayanja partage l’avis de la ministre luxembourgeoise que la structure en question devra s’occuper aussi bien de la promotion féminine que de l’égalité entre les hommes et les femmes.

D’une manière plus générale, les deux responsables politiques partagent l’avis qu’il est indispensable de responsabiliser les femmes et les hommes à titre égal dans la définition et la mise en œuvre des politiques d’égalité. Le nécessaire changement des mentalités demande en effet des efforts communs et complémentaires de la part des hommes et des femmes.

Madame Hetto-Gaasch a finalement assisté au lancement de l’agenda pour une action accélérée au niveau des pays en faveur des femmes, des filles et de l’égalité des sexes dans le contexte du VIH. Elle a adressé un message au public composé de nombreuses personnalités engagées dans la lutte contre le VIH, dont la chanteuse Annie Lennox, en attirant l’attention sur le rôle de l’éducation en la matière.

Le 3 mars 2010, la ministre luxembourgeoise a été reçue par Asha-Rose Migiro, secrétaire générale adjointe des Nations Unies.

Tout comme au cours des rendez-vous précédents, les discussions ont principalement porté sur la nouvelle unité composite à mettre en place au sein de l’ONU. Madame Hetto-Gaasch a confirmé la volonté du gouvernement luxembourgeois à contribuer à faire avancer le processus intergouvernemental en vue d’une mise en place rapide de la nouvelle structure et le souhait que le champ d’action couvre aussi bien l’autonomisation féminine que l’égalité des femmes et des hommes.

Se félicitant des travaux réalisés par le Luxembourg dans le cadre de la présidence du Conseil économique et social de l’ONU, la secrétaire générale adjointe a demandé le soutien du gouvernement luxembourgeois dans le contexte des réformes structurelles envisagées au niveau de l’ONU dans d’autres domaines politiques.

(communiqué par le ministère de l’Égalité des chances)

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